Vacances de Pâques. Un beau soleil, peu de vent. Nous avons choisi de nous diriger vers la Pointe du Raz à environ 100 km et 1h30 du gîte pour une balade au « bout de la terre » !!!
Certes, ce n’est pas la porte à coté mais le déplacement vaut bien le détour, le spectacle est grandiose 👌
Devant ce chef d’œuvre de la nature (labellisé Grand site de France), devant la grandeur du panorama du célèbre Raz de Sein, bien connu des marins, avec ses phares de la Vieille et de Tévennec et la fascinante île de Sein en temps dégagé, on a vraiment bien l’impression de se sentir … »au bout du monde » !
Ici, le Finistère justifie en effet pleinement son nom de « fin de la terre » avec un défilé de caps et de promontoires qui bravent le large et qui marquent l’extrémité ouest du pays.
Un paysage sauvage et préservé, de landes, bruyères (qui seront en fleurs plus tard) et de jolies touffes roses : les arméries (ou œillets) maritimes qui tapissent le bord de la côte 🌸🌸🌸 !
Après une balade par le sentier côtier (prévoir de bonnes chaussures 😉 !) en longeant la mer, l’arrivée à la Pointe et là … un superbe panorama sur le phare de la Vieille et sur l’Ile de Sein, là-bas, tout au loin…
En face de la Pointe, veillent Notre-Dame-des-Naufragés, la protectrice des marins disparus en mer et le sémaphore :
Puis, arrivée à la Baie des Trépassés, enserrée entre la pointe du Raz et la pointe du Van et dont l’origine du nom a une bien triste réputation : une légende raconte qu’autrefois les cadavres des naufragés s’y échouaient fréquemment.
« La Pointe du Raz présente une des passes les plus tempétueuses et les plus redoutées de l’Océan. Le nom de la baie voisine suffit pour donner une idée ds dangers qu’on y court : on l’appelle la Baie des Trépassés. C’est là en effet qu’après les orages viennent échouer les débris des navires brisés sur les rochers du Raz, et les cadavres des noyés. Au fond de cette anse s’élève une chapelle isolée. On y trouve toujours quelque femme de marin entourée de ses enfants, à genoux comme elle, qui, le chapelet à la main et les yeux sur l’Océan, prie en pleurant la Vierge de ne pas permettre à la mer de faire une veuve et des orphelins de plus. »
Florence